Chez Tsunade

[Je place ceci après une discussion entre Shikamaru et Tsukiyo. Je vais l'écrire, mais je voulais commencer ce plan de merde ( ) le plus tôt possible.]

Le lendemain matin, après le départ de Nagisa et une discussion presqu'à sens unique avec Tsukiyo, Shikamaru s'était fait traîné par cette dernière chez l'Hokage. La jeune ninja, qui était d'ordinaire en parfaite maîtrise de ses émotions, était visiblement dans une hâte incroyable. Ses longs cheveux n'avaient pas encore été attachés en chignons, ni tressés, et elle avait à peine prit le temps de se faire une couette.

Shikamaru la suivait en râlant, les mains dans les poches. Finalement, ça lui semblait de moins en moins une bonne idée.

Ils arrivèrent devant la porte. Tsukiyo lança un regard à Shikamaru, qui cogna après avoir poussé un douloureux soupire.

Shikamaru entra d'abord, suivit silencieusement par Tsukiyo. La ninja avait maintenant la même expression neutre qui la caractérisait habituellement. Shikamaru s'était légèrement redressé, mais continuait de râler à l'intérieur. Il jeta un coup d'oeil rapide à l'Itadami avant de se tourner vers l'hokage, ne voulant pas soutenir plus que nécessaire le regard de pierre de son amie. Il alla droit au but.


- C'est à propos de Suna.


Il attendit alors un instant, histoire de voir si l'hokage lui permettrait de poursuivre, ou si elle les renverrai d'où ils venaient.

Tsukiyo donna un discret coup de pieds à Shikamaru dans le talon, histoire qu'il s'active. Le ninja ne réagit pas, bien habitué qu'il était, et enchaîna.


- Même si vous envoyez Nagisa, ils ne seront pas assez nombreux pour faire face à ce qui les y attend.


Sachant très bien que ça ne suffirait pas, il continua. De toute façon, il se mangerait un autre coup s'il ne le faisait pas.


- Notre priorité va à Konoha, mais une équipe de plus là-bas ne serait pas de trop.

Tsukiyo s'avança légèrement. Elle était agacée. Peut-être même en colère, mais elle n'aurait pas su dire la différence. Sa voix s'éleva aussi froide qu'à son habitude.


- Faux. Sunao-sensei ne fait rien à l'heure qu'il est.


En vérité, il était très occupé à marcher de long en large dans le village en essayant d'avoir l'air occupé. Tsuni était sur le cas.


- Shikamaru et moi pouvons y aller. Nous avons l'avantage de savoir travailler ensemble. Et de pouvoir rapidement nous adapter à la situation présente. Nous connaissons Suna, et les ninjas qui s'y trouvent. Et à nous deux, nous sommes sans doute bien plus...


Shikamaru lui écrasa le pieds de là où il se trouvait, ce qui eut comme effet d'arrêter sa phrase. Il savait très bien ce qu'elle allait dire, et valait mieux éviter.


- Tsukiyo a raison. Nous sommes disponibles, et notre présence est souhaitable.

Tsukiyo failli perdre son sang froid, et Shikamaru le sentit.


- Nous n'avons peut-être jamais fait de mission officielles ensemble, nous nous sommes entraînés assez souvent pour bien fonctionner.


Bon, ce n'était pas exactement le cas, mais ça pourrait sans doute passer.



- Kana viendra avec nous.


Au delà de la froideur, la voix de Tsukiyo était devenue glaciale. Shikamaru ne pu s'empêcher un soupire.


- Il y a beaucoup de ninjas bien assez qualifiés à Konoha qui ne sont pas présentement en mission.

- Parfaitement.


Sans même saluer l'hokage, Tsukiyo tourna les talons et quitta l'endroit afin de retrouver Sunao le plus rapidement possible. Shikamaru lança un regard désolée à Tsunade, avant de la saluer et de suivre l'autre ninja. Il la rejoignit à l'extérieur, alors qu'elle marchait les yeux fermés.


- Tu étais obligée d'être aussi désagréable?


- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.


C'est bien parce qu'il savait qu'elle était sincère qu'il choisit de se taire.


- Trouve ton maître. Je passe chez toi avertir Kana.


Il allait partir quand un certain perroquet jaune le retint du bec.


- Vaut mieux pas. Elle voudra venir. Prépare toi, et rejoint nous aux portes du village.


Tsuni avec elle, elle partie à la recherche de Sunao. Shikamaru poussa un soupire avant de partir de son côté. Le plus rapidement ils partiraient, le plus vite ils arriveraient.


- Dans quoi je me suis embarqué...